Conférence en ligne : Les femmes dans la Résistance

Lieu

En ligne

Date

13/12

Horaires

15h - 16h

Tarif abonné

Gratuit

Tarif plein

12,00€

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Description de la conférence

Lucie Aubrac, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion… Voici les noms de femmes résistantes les plus connues. Il en existe beaucoup d’autres et souvent des résistantes de l’ombre, de la quotidienneté. La plupart des femmes résistantes estiment qu’elles n’ont pas résisté, qu’elles n’ont simplement réalisé que deux-trois actions, par-ci, par-là (donner du pain à un aviateur anglais, cacher un homme qui voulait éviter le STO et d’autres). La reconnaissance des femmes résistantes est alors arrivée tardivement, particulièrement parce que la plupart d’entre elles ne s’est pas manifestée après la guerre.

Se pose alors la question de la place des femmes dans la Résistance et ce qui les pousse à entrer à en résistance.
• Certaines évoquent des raisons politiques : le refus de la défaite de 1940 pour Germaine Tillion.
• Certaines le font pour des raisons familiales : leur père, frère, mari a été tué pendant la Première Guerre mondiale, a été emprisonné par les Allemands. C’est le cas de Lucie
Aubrac qui entre en résistance pour faire évader son mari, Raymond.

Les femmes présentent de grands atouts pour les réseaux de résistance car elles sont moins suspectées que les hommes et peuvent réaliser des missions dites d’ « intelligence », c’est-à-dire de renseignements. Ce sont toutes ces femmes à la fois qui représentent la résistance intérieure mais un grand pan de la Résistance s’est également développé dans la résistance extérieure. D’autres occupent la tête de réseaux, telle Marie-Madeleine Fourcade, ou de journaux clandestins, telle Berty Albrecht.

C’est le cas avec la création du Corps des Volontaires françaises, en novembre 1940.C’est la 1ère unité féminine de l’armée française chargée d’espionnage, de secrétariat mais qui ne leur autorise pas à pratiquer les combats armés. Quelques-unes de ses membres sont célèbres : la « plastiqueuse à bicyclette » Jeanne Bohec, la fille de Marie et Pierre Curie, Eve, ou encore Marie Hackin.

Si en plus de leurs actions, la résistance féminine commence à s’institutionnaliser avec la création de la médaille de la Résistance en 1943 par le Général de Gaulle. Environ 5635 femmes vont recevoir cette médaille, soit 9% des détenteurs de la médaille.

En plus de cette médaille, de Gaulle crée le titre de « Compagnon de la Libération » en 1940 pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de son empire durant la Seconde Guerre mondiale ». L’ordre a été fermé en 1946, ce qui signifie que ce titre ne peut plus être octroyé. Les Compagnons de la Libération sont 1038 et 6 femmes ont obtenu ce titre, soit 0,6%.

Cette conférence vise alors à tenter de redonner quelques noms et visages à la résistance féminine qui est plurielle.

Votre conférencière est Victoria.

Faites-nous parvenir votre demande de visioconférence privée.

Durée

La conférence en ligne dure 1h.

Langue

Français

Tarifs

Tarif (à l’unité) : 12,00 € TTC
Tarif spécial Abonnement : inclus dans votre abonnement
Tarif de groupe : à partir de 150,00 € HT – Obtenir un devis

Informations pratiques

Le lien Zoom vers la conférence en ligne vous sera transmis par e-mail après votre réservation.

Conférence en ligne garantie

Cette visioconférence accueille jusqu’à 50 personnes maximum.
La visioconférence est garantie dès la première réservation.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à 24 heures avant le début de la visioconférence.

Annulation possible pour les participants jusqu’à 24h avant le commencement.
Remboursement, avoirs et bons d’achat possibles sur simple demande.

Autres dates et horaires de la conférence en ligne

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