Zoom sur la Compagnie française des Indes orientales
Les Compagnies des Indes avaient pour objectif de gérer le commerce entre une grande ville européenne et ses colonies. Elles furent appelées compagnies des Indes, car elles concernaient les territoires des Indes orientales, accessibles par la route de l’Est. Elles recevaient de leurs Etats des privilèges en échange d’un droit d’intervention. Alors, ces compagnies, au-delà de permettre aux Etats Européens de transporter richesses et marchandises, étaient un moyen de développer leur puissance commerciale et territoriale, notamment par la création de colonies. Afin de concurrencer l’Italie et le Portugal, les Anglais fondèrent l’East India Compagny en 1600 et les Hollandais, la Vereenigde Oost Indiche Compagnie (VOC) en 1602. Ce n’est qu’en 1664 que fut créée la Compagnie française des Indes orientales afin de rivaliser avec les autres puissances européennes. La Compagnie française, contrairement à ses rivales dont le commerce était davantage porté sur les épices, visait le commerce du coton et de la soie. CulturMoov vous propose de découvrir l’histoire de la Compagnie française des Indes, qui a eu un rôle majeur dans le développement des soieries et cotonnades.
Création de la Compagnie française des Indes orientales

Armoiries de la Compagnie française des Indes orientales après 1719
En France, le roi Louis XIV souhaitait affirmer la puissance navale de la France après les ravages causés par les guerres de Religion. Ce vœu fut exaucé par Jean-Baptiste Colbert qui, depuis 1661, était un proche du roi, intendant des finances et qui occupait en plus la charge de secrétaire d’Etat à la Marine. Ainsi, il fonda la Compagnie française des Indes orientales afin de :
“Procurer au royaume l’utilité du commerce [d’Asie] et d’empêcher que les Anglais et les Hollandais n’en profitassent seuls comme ils l’avaient fait jusqu’alors“.
La Petite Ceinture de Paris
L’aménagement du parc s’accompagne de travaux permettant de réaliser la ligne de Ceinture sud qui deviendra la Petite Ceinture (découvrez notre article sur la Petite Ceinture). Ouverte par tronçon de 1852 à 1869, cette ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres de longueur fait le tour de Paris à l’intérieur des boulevards des Maréchaux. Elle permet aux trains de marchandises de contourner la capitale en évitant les gares terminales, et offre aux voyageurs un service de transport à travers les quartiers périphériques. A Montsouris, elle est construite en tranchée, une réalisation ingénieuse qui vaudra à Alphand d’être cité dans le monde entier comme exemple réussi d’intégration paysagère. Elle permet la desserte des entrepôts des Gobelins et des abattoirs de Vaugirard notamment, ainsi que le transit de trains d’autos des usines Citroën de Javel. Peu à peu abandonnée face au succès du métropolitain, les infrastructures ont été pour la plupart laissées en friche.

Louis XIV par Charles Lebrun

Jean-Baptiste Colbert par Claude Lefèbvre
Les indiennes de coton

Dès 1664 et la création de la Compagnie française des Indes orientales, des vaisseaux chargés de tissus débarquèrent en France, notamment à Marseille. Ce marché très intéressant financièrement pour le royaume, conduisit en 1669 à la création du port franc de Marseille (zone non soumise au service des douanes). Conscient du rôle de la communauté arménienne dans l’importation et la reproduction d’Indiennes, Colbert leur demanda de s’installer à Marseille afin qu’ils transmettent leurs techniques de peinture des Indiennes de Masulupatnam aux artisans locaux. Ainsi, Colbert permit de répondre à l’engouement des femmes de la cour de Louis XIV qui raffolaient de ces tissus peints ou imprimés de couleurs vives. Pour découvrir des anecdotes insolites sur les Indiennes, rendez-vous sur notre page Instagram. Mais face au succès de ce tissu, les métiers de la soie lyonnaise et les manufactures de laine furent délaissées. Le Roi et son intendant furent obligés de prendre une décision pour protéger les manufactures françaises. Un arrêt d’octobre 1686 du Conseil d’Etat prohiba les « toiles de coton peintes aux Indes ou contrefaites dans le royaume ». Les sanctions du port de ces tissus pouvaient aller de la peine des galères à la pendaison. Mais ce phénomène de mode fut tel que malgré les interdictions du pouvoir, la contrebande s’intensifia avec les marins de la Compagnie qui fournissaient les différents ateliers d’indiennage. Il fallut attendre 1759 et un décret du roi Louis XV pour que l’interdiction soit levée.
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