Mois : janvier 2023

Top 10 des meilleures spécialités culinaires françaises

Top 10 des meilleures spécialités culinaires françaises

La cuisine française est très appréciée pour ses saveurs et ses produits du terroir. Je vous propose de (re)découvrir quelques plats traditionnels français dans ce top 10 des meilleures spécialités françaises (en toute objectivité). Bonne dégustation !

1. Le confit de canard

Le confit de canard, à ne pas confondre avec le magret, (qui est tout aussi bon) a la particularité d’être conservé et cuit dans de la graisse. C’est en Gascogne dans le sud-ouest de la France que se mange cette spécialité. La graisse de canard est utilisée pour cuire toute sorte d’aliments : les frites, les légumes, les viandes. Cette méthode de conservation donne à la viande une saveur particulièrement appréciée.

Crédits : Matthew Mendoza

Crédits : Alan C.

2. Le bœuf Bourguignon

Appelé autrefois « l’estouffade de bœuf », le bœuf bourguignon est la spécialité française par excellence. Comme son nom l’indique il contient du vin rouge et du bœuf, ce à quoi on peut ajouter des légumes comme des carottes, des pommes de terre, de l’oignon, de l’ail et un bouquet garni. Originaire de la région Bourgogne, ce plat doit mijoter à feu doux pendant des heures.

3. L’aligot / La fondue

Que serait la cuisine française sans le fromage ? Peu de chose. L’aligot, spécialité aveyronnaise de l’Aubrac se compose de tome fraiche, de crème et de pomme de terre. Plus il est bon plus il file ! La fondue savoyarde contient plusieurs fromages comme le beaufort, le compté et l’emmental. Ces derniers sont accompagnés de vin blanc et d’ail. La fondue se mange avec des morceaux de pain trempés dans une sorte de marmite chaude, de quoi se réchauffer l’estomac l’hiver !

Crédits : Pixabay

Crédits : Wikipédia

4. Le poulet basquaise

Tout droit venu de l’est du Pays Basque, le poulet basquaise est un plat cuisiné à base de poivrons et de vin blanc. Le poulet doit cuire dans une sauce tomate appelée « piperade ». On remarquera la présence des couleurs vert et rouge du drapeau basque dans le plat. 

5. La garbure

La garbure est une soupe à base de choux, de confit de canard et de légumes d’hiver. D’origine béarnaise, elle se consomme également dans le sud-ouest de la France (Gers et les Landes). Cette recette était essentiellement consommée dans les régions rurales par les paysans.

Crédits : Pixabay

Crédits : Pixabay

6. Le pot-au feu

Le pot-au-feu est un plat qui se mange dans toute la France. Il est cuisiné avec de la viande de bœuf, des carottes, des navets, des poireaux, des pommes de terre. Autrefois ce plat était préparé au feu de bois dans les anciennes cheminées des maisons de compagnes.

7. La flammekueche

Cette fabuleuse tarte flambée nous vient tout droit d’Alsace. Elle est faite d’une fin couche de pate, de la crème, des ognons et des lardons. A savoir qu’il existe de nombreuses variantes de recettes. Cette tarte se cuit rapidement au four à pain, comme une  pizza très fine.

Crédits : Pixabay

Crédits : Wikipedia

8. La brandade de morue

Ce plat au four est composé de morue, pomme de terre, lait, herbes, ail et huile d’olive. La brandade est une spécialité de Nîmes mais provient de la ville d’Alès dans la région Occitanie. La recette traditionnelle nîmoise se consomme en tartine sur du pain. Désormais la brandade est également un plat à base de purée de pomme de terre, gratiné au four.

9. Le coq à la bière

Dans le département du Nord pas de Calais la coq à la bière est une tradition. Dans la recette on retrouve donc du coq, du lard et de la bière. Le coq doit mijoter dans une marmite pendant plusieurs heures avec la bière. Ce plat est évidemment généralement  servi avec des frites !

Crédits : Cuisine de A à Z

Crédits : Wikipedia

10. Le hachis parmentier

Ce plat au four est à base de purée de pommes de terre et de viande de bœuf hachée. Consommé partout dans le pays, son origine n’en n’est pas moins surprenante. Le plat doit son nom à Antoine Parmentier, qui fit gouter à Louis XVI les pommes de terre afin de palier à la vague de famine installée dans le pays. Depuis le hachis conquiert toujours le cœurs des gens, on peut aussi trouver d’autres variantes avec des petits légumes notamment.

La recette du petit sandwich au canard de Maïté 

Expositions à ne pas manquer en 2023 en France

Top 5 des expositions à ne pas manquer en 2023 en France

Cette année encore, les musées et les institutions culturelles nous réservent de belles surprises. Matisse, Basquiat, Warhol, Dalí, David Hockney, Niki de Saint Phalle, nous avons sélectionné pour vous cinq expositions  à ne surtout pas rater en 2023 !

1. Musée de l’Orangerie à Paris : l’exposition « Matisse, Cahiers d’art, le tournant des années 30 »

Le génie Matisse est exposé au musée de l’Orangerie du 1er mars au 29 mai. Une période spécifique est mise en avant : celle des années 1930. En effet, durant l’entre-deux-guerres l’artiste part pour Tahiti. Au cours de cette décennie, Matisse publie dans une revue intitulée « Cahiers d’art ». Grâce aux publications, l’exposition rend compte non seulement des œuvres de l’époque mais également du contexte dans lequel elles ont été réalisées. On peut y trouver notamment des dessins, des gravures, des sculptures, des archives et des fragments de films de l’époque. 

« Matisse, Cahiers d’art, le tournant des années 30 », Musée de l’Orangerie à Paris, du 1 mars au 29 mai.

Henri Matisse (1869-1954) Femme à la voilette, 1927. Huile sur toile, 61,6 x 50,2 cm The Museum of Modern Art, New York © Succession H. Matisse / © Digital image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence

Michael Halsband, Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat #143 New York City, July 10, 1985. Tirage argentique, édition 1/1, 2019-2023, 152.4 x 121.92 cm. Courtesy of the artist © Michael Halsband

2. Fondation Louis Vuitton : l’exposition « Basquiat x Warhol » à quatre mains »

Après la rétrospective de Jean Michel Basquiat en 2018, la fondation Louis Vuitton inaugure l’exposition conjointe « Basquiat x Warhol » dès le 05 avril. Il s’agit là d’un duo plutôt fusionnel, avec pas moins de 160 toiles réalisées entre 1984 et 1985. Trois cent œuvres seront mises à l’honneur pour l’occasion, dont quatre-vingt signées par la main des deux artistes. La visite laissera entrevoir la relation d’amitié des deux hommes, ainsi que leur évidente inspiration commune. 

« Basquiat x Warhol » à quatre mains », Fondation Louis Vuitton, du 05 avril au 28 août.

3. Musée Granet d’Aix-en-Provence : l’exposition « David Hockney, collection de la Tate »

En collaboration avec la Tate Gallery, le musée Granet présente une rétrospective de David Hockney du 28 janvier au 28 mai. Les œuvres prêtées par le Tate donnent à voir le parcours de l’artiste des années 1950 à nos jours. Hockney est dénommé aujourd’hui l’artiste le plus cher du monde. Il avait exposé à Paris au musée de l’Orangerie en 2021 pour l’exposition « A year in Normandy », ou il avait notamment utilisé sa tablette pour représenter les quatre saisons.

« David Hockney, collection de la Tate », Musée Granet, Aix-en-Provence du 28 janvier au 28 mai 2023

M. et Mme Clark et Percy, 1970-1971, acrylique sur toile, 213,4 x 304,8 cm, Tate, don des Amis de la Tate Gallery 1971, © David Hockney, Photo : Tate

© 2022 Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Paris © photo Boris Conte

4. Musée des Abattoirs de Toulouse : exposition Niki de Saint Phalle, Les années 1980 et 1990

Le Musée des Abattoirs de Toulouse expose l’artiste franco-américaine en se focalisant sur les années 80/90. Au cours de ces années, Niki réalise des œuvres monumentales comme la Fontaine Stravinsky avec Jean Tinguely ou les célèbres nanas. Elle crée des œuvres et des objets de manière libérée, même engagée (conviction féministe, visibilité des minorités).  On retiendra de ses dernières créations la vitalité joyeuse de ses personnages.

 Niki de Saint Phalle, Les années 1980 et 1990, L’art en liberté, Musée des Abattoirs de Toulouse, du 07 octobre 2022 au 5 mars 2023.

5. Bassins des Lumières de Bordeaux : l’exposition « Salvador Dali, l’énigme sans fin »

L’exposition du Bassins des Lumières plonge littéralement dans l’univers onirique de l’artiste. A l’aide de projections et de reflets, les peintures de Salvador Dali peuvent être appréciées en grand format.  Les chefs d’œuvres comme la Mémoire au visage ou Léda atomique seront projetées. Le fantastique de ses œuvres, mêlé avec le répertoire du groupe des Pink Floyd fera de la visite une expérience irréelle unique.

« Salvador Dali, l’énigme sans fin », Bassins des Lumières de Bordeaux du 3 février à janvier 2024.

« Salvador Dalí, La persistance de la mémoire », 1931, huile sur toile, 21,4 x 33 cm, The Museum of Modern Art, New York, © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022 – Photo : © Bridgeman Images

Albi, le centre épiscopal, vu en rouge

Albi, le centre épiscopal, vu en rouge

Le centre ville d’Albi est constitué d’une cité épiscopale, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les bâtiments sont construits avec des briques et de la terre cuite, ocre, rouge et rose qui font son identité et son charme. C’est sur les rives de la Vallée du Tarn qu’était prélevée l’argile rouge, abondante et surtout moins chère que la pierre, à la fin du XIIème siècle. Cela servait à produire de la brique en grande quantité. C’est donc d’un hasard de fortune que cette ville développa un certain charme.

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Ville d'Albi

Sur cette photo nous pouvons voir les maisons en terre cuite, dans les différents tons : rosés, orangés, beiges… © J. Poyo

Cet ensemble majestueux, voulu par un évêque

Albi Vue aérienne d'Albi

On voit le Tarn qui circule en tortillard dans la ville d’Albi et la cathédrale ainsi que le Palais qui se démarquent largement. © Office du tourisme d’Albi, Vue générale d’Albi, 2011

Cet ensemble majestueux est né au lendemain de la croisade des albigeois. L’évêque de l’époque, Bernard de Castanet, était également vice-inquisiteur du roi. Il a l’idée de faire de cette cité une démonstration de la puissance de l’Eglise. Il s’autoproclame seigneur d’Albi et il fait construire une cité intra muros. Le quartier pittoresque de Castelnau naît ainsi au XIIème siècle. Les bâtiments les plus frappants par leur volume et leur architecture sont le Palais de la Berbie, semblable à un château fort, et la cathédrale Sainte-Cécile. L’évêque cherche ainsi à montrer la puissance catholique. 

Le quartier historique de la cité, à visiter inlassablement

Le quartier de Castelviel est le quartier historique de la cité. La place Savène comprend des maisons à colombage colorées. Il y a des bâtisses en pan de bois qui sont les habitations typiques des marchands de l’époque et notamment la Maison du Vieil Alby, une des plus anciennes de la ville avec son échoppe au rez-de-chaussé. Non loin de là, la cathédrale Sainte-Cécile. Une cathédrale érigée au XIIIe siècle, de 78 mètres de haut. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la plus grande cathédrale en brique du monde et elle résulte d’un chantier titanesque qui dure deux siècles. De l’extérieur austère, elle possède un riche décor gothique flamboyant à l’intérieur. On y trouve une sorte de bible en BD [lien qui renvoie à la tenture de l’Apocalypse] avec des fresques peintes à même les voûtes. L’ensemble épiscopal d’Albi est aussi composé du Palais de la Berbie, construit au XIIIème siècle, une importante résidence, qui a aussi des allures de forteresse.

La cathédrale Sainte-Cécile est le premier site touristique le plus visité dans le vieux quartier. C’est peu dire qu’elle est impressionnante, elle qui a des allures de château fort. © Maxpierre, cathédrale Sainte-Cécile, 2006

Les jardins du Palais de la Barbie offrent une vue panoramique sur les berges du Tarn et la cathédrale Sainte-Cécile. © GilPe, Les Jardins du Palais de la Berbie, 2015

Le Palais de la Berbie est classé au Monument historique et appartient au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2010. Il constitue l’un des ensembles épiscopaux les mieux conservés de France. © M. Strikis, Palais de Berbie, 2013

Des sorties culturelles au musée, à ne pas manquer

Toulouse-Lautrec habitait au centre du quartier historique et ses œuvres trouvent désormais résidence, pour la plupart, dans le Palais de la Berbie, ancien lieu d’habitation. En entrant dans le Cour d’Honneur, on accède à l’entrée du Musée Toulouse-Lautrec, inauguré en 1922. On trouve dans le musée : tableaux, lithographies, dessins et affiches. Les différentes salles délivrent un bilan chronologique de l’évolution de sa production. Ses jardins suspendus offrent par ailleurs une vue panoramique imprenable sur les berges du Tarn et sur la cathédrale. A savoir que Toulouse Lautrec a fait parti de la période Postimpressioniste de l’histoire de la peinture. 

Il y a également à visiter le tout jeune Musée de la mode en plein cœur de la cité épiscopale. Il date du début du XXIème siècle mais se trouve dans une partie de l’ancien couvent des annonciades, bâtisse historique datant du XIIème siècle et ayant connu des modifications et des réaménagements jusqu’au 17e siècle.

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